Détection d’une séquence spécifique d’ADN

jeudi 20 février 2014
La technique PCR standard, permet de confirmer ou non la présence dans l’ADN étudié d’une
séquence spécifique recherchée (déterminée par la spécificité des primers utilisés). Exemples :
- En microbiologie : Recherche chez l’homme de séquences minoritaires spécifiques
d’un agent infectieux donné (HCV, HIV). Pour les virus à ARN, on fait précéder
la PCR par une rétro transcription qui synthétise un ADN viral à partir de son ARN
(on parle de RT-PCR)
- En génétique humaine :
1) Recherche de séquences spécifiques du chromosome Y pour un
diagnostic de sexe.

Amplification d’une séquence spécifique du gène SRY
A : Contrôle négatif
B : Foetus (liqui
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PRINCIPALES TECHNIQUES D’ANALYSE DE L’ADN

jeudi 20 février 2014
RAPPEL SUR LE GENE ET SON EXPRESSION

L’ADN est présent dans toutes les cellules nucléées et sa séquence est identique dans toutes
les cellules d’un même organisme.
Il y a 12 picogrammes d’ADN par cellule. 1 ml de sang contient environ 5 millions de
leucocytes soit 60 mg d’ADN. Cette quantité est largement suffisante pour le diagnostic
moléculaire et parfois pour des études de recherche.
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Anomalies cytogénétiques dans les leucémies aigues myéloïdes (LAM)

jeudi 20 février 2014
Dans les LAM, il existe une accumulation de précurseurs myéloïdes non matures dans la
moelle (blastes>20%), le sang ou d’autres tissus.
Les techniques cytogénétiques conventionnelles et moléculaires sont maintenant intégrées
dans le panel des analyses indispensables au diagnostic de leucémie aiguë.
Les anomalies chromosomiques contribuent à définir le type de leucémie et présentent aussi
l'intérêt d'être des facteurs pronostiques indépendants, essentiels pour les choix
thérapeutiques.
Anomalies chromosomiques de pronostic favorable
- t(8;21)(q22;q22) se retrouve le plus souvent dans les LAM2
- t(15;17)(q25;q21) pathognomonique des LAM3 (leucémie promyélocytaire)
- inv (16)(p13q22) pathognomonique de la LAM4 à éosinophiles
Anomalies chromosomiques de pronostic défavorable
Concernent 30% des patients mais ne sont pas spécifiques :
- délétion du chromosome 5 del(5) ou du chromosome 7 del(7)
- réarrangement 3q21

- réarrangement 11q23 (surtout LAM4/ LAM5 ou LA biphénotypique)
- t(9;22)(q34;q11) (LAM1 ou 2 le plus souvent)
- t(6;9)(p23;q34)
Anomalies chromosomiques de pronostic intermédiaire
- Caryotype normal chez l’adulte jeune
- Trisomie 8, perte de l’Y et la trisomie 6
IV-: ANOMALIES CYTOGENETIQUES DANS LES PATHOLOGIES DE
LA LIGNEE LYMPHOIDE
IV-1 : Les leucémies lymphoïdes chroniques
Les leucémies lymphoïdes chroniques (LLC) présentent un profil chromosomique très
particulier, caractérisé par des déséquilibres génétiques multiples et récurrents.
Les anomalies chromosomiques sont détectées dans plus de 80 % des cas des LLC. Elles
peuvent être isolées ou associées entre elles ou bien encore apparaître au cours de l’évolution
de la maladie.
Les anomalies cytogénétiques les plus fréquemment retrouvées dans les LLC sont les
délétions de la région 13q de bon pronostic, la trisomie 12, et les délétions 11q et 17p qui
constituent des facteurs indépendants prédictifs d’une progression rapide.

IV-2- : Les leucémies aigues lymphoblastiques
Les leucémies aigues lymphoblastiques (LAL) sont des proliférations clonales malignes des
cellules souches engagées dans la différenciation lymphoïde B (LAL-B) ou T (LAL-T). Des
anomalies chromosomiques clonales sont retrouvées dans la majorité des cas : 80 % chez
l’enfant et 70 % chez l’adulte. On distingue des anomalies de nombre et des anomalies de
structure bien que ces deux types d’anomalies soient parfois associés : le pronostic est alors
celui qui est lié à l’anomalie de plus mauvais pronostic.

IV-2- 1 Les Anomalies de nombre dans les LAL
- Hypodiploïdie : < 45 chromosomes mauvais pronostic
- Tétraploïdie : 82- 97 chromosomes mauvais pronostic
- Hyperdiploïdie : 47- 50 chromosomes pronostic intermédiaire
- Hyperdiploïdie : > 50 chromosomes bon pronostic
- Hyperdiploïdie : > 55 chromosomes très bon pronostic
IV-2- 2 : Anomalies de structure dans les LAL
Leucémies aiguës lymphoblastiques B
La t(12;21)(p13;q22), non détectable en cytogénétique conventionnelle (pronostic favorable)
La t(8;14)(q24;q32) et ses formes variantes : t(2;8)(p12;q24) ou t(8;22)(q24;q11), observées
dans les LAL3B dites de type Burkitt hyperleucocytaires (pronostic intermédiaire)
La t(4;11)(q21;q23) chez 60% des enfants de moins de un an avec LAL préB très
hyperleucocytaires (pronostic défavorable)

La t(9;22)(q34;q11) des LAL de l’enfant et 20% à 30% des LAL de l’adulte (pronostic
défavorable)
Leucémies aiguës lymphoblastiques T
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LA CYTOGENETIQUE DES HEMOPATHIES MALIGNES

jeudi 20 février 2014
I : INTERET CLINIQUE DE LA CYTOGENETIQUE DANS LES
HEMOPATHIES MALIGNES
La recherche des anomalies chromosomiques dans les hémopathies malignes est un élément
essentiel dans la prise en charge de ces maladies. Elle permet de i : confirmer, voire d’établir
le diagnostic clinique, ii : de suivre l’évolution d’un patient (contrôle de rémission complète,
dépistage d’une rechute, détection de la maladie résiduelle), iii : d’évaluer le pronostic, et
iv : d’adapter le protocole thérapeutique.
Le caryotype, la FISH et la biologie moléculaire font partie aujourd’hui du bilan d’une
hémopathie.
Les anomalies cytogénétiques de structure altèrent souvent des gènes situés aux points de
cassure de certains remaniements (oncogènes, gènes suppresseurs de tumeurs, gènes de
facteurs de croissance ou de leurs récepteurs ou encore gènes des immunoglobulines)
II : CARACTERISTIQUES DES ANOMALIES CHROMOSOMIQUES
DES HEMOPATHIES MALIGNES
Les anomalies chromosomiques des hémopathies maligne
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AUTRES DYSGONOSOMIES

jeudi 20 février 2014
47,XXX OU TRIPLE X
La fréquence de la trisomie X est de 0 ,8 pour 1000 filles (découverte fortuite)
Cette formule chromosomique s’observe chez des femmes plutôt grandes, avec une
puberté normale et une fertilité le plus souvent normale. Le QI est normal (quelques
difficultés concernent les facultés d’abstraction et de lecture).
Les femmes trisomie X n’ont pas de phénotype particulier qui motiverait la réalisation
d’un caryotype (découverte fortuite).
47,XYY OU DOUBLE Y
Il s’agit d’hommes phénotypiquement normaux sans anomalies somatiques
particulières. Il sont plutôt grands, sans l’existence d’une dysgénésie gonadique ou
d’une infertilité.
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